Appel au soutien des acteurs du social et de l'éducation populaire

mobilisation

Depuis plusieurs années, les structures associatives intervenant dans les champs de l’éducation populaire, du social, de l’enfance et de la jeunesse se voient fragilisées progressivement et irrémédiablement par des gels ou des baisses de subvention, un remplacement des financements de fonctionnement par du projet, des charges administratives de plus en plus lourdes….      
Une logique budgétaire et financière semble prendre pas sur une reconnaissance de l’action quotidienne menée par les structures d’éducation populaire auprès des habitants. Elle fatigue les bénévoles, use les équipes et fragilise les publics. Elle met nos structures face à des situations contradictoires. 
 
-   Des besoins sociaux de plus en plus grands chez les publics accueillis (grande précarité, isolement, handicap….)   
-   Des difficultés pour y répondre correctement (difficulté de recrutement et de formation, précarisation des salariés, réduction des activités et des projets, logique d’appel à projet,..)   

Face à la baisse des moyens, il est demandé maintenant aux structures de porter la responsabilité d’effectuer des choix : arrêt de certaines actions, licenciement de salariés, augmentation des tarifs, choix des familles qui travaillent et qui peuvent payer. Or nos associations sont administrées par des bénévoles, militants, qui donnent du temps pour gérer l’argent public avec rigueur mais qui refusent de prendre la responsabilité d’écarter de leurs actions des publics qui en ont le plus besoin.

Au delà de la journée de mobilisation du 31 janvier 2024, La Ligue de l'enseignement de la Loire soutien l'appel à poursuivre la mobilisation de l’ensemble des acteurs sans préjuger de leurs affiliations ou appartenances historiques, ni de leur statut (agrément CAF ou non), ni de leur champs d’action (social, jeunesse, petite enfance, médico-social, tourisme social …).

Le collectif des acteurs du social et de l’éducation populaire nouvellement lancé souhaite démarrer une vraie réflexion sur la façon de mobiliser les publics à ces enjeux en utilisant l’éducation populaire comme outil de prise de conscience et d’action.

Aussi, dans le but de structurer le mouvement et de recenser les baisses d’activité déjà programmées ou les menaces de fermeture qui pourraient peser sur certaines structures (rappelons ici le bilan de près d' une disparition par an depuis dix ans sur saint-Etienne) :
une prochaine rencontre des acteurs associatifs qui se reconnaissent dans cet appel est programmée
le mardi 6 février à 18h à l'Espace Boris Vian
(3 rue Jean-Claude Tissot à St Etienne)